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Cette page est dédiée à l'Automne 

Poèmes et créations l'habilleront

 


 

A bout de forces
 
A bout de forces, vidée lentement de sa sève
Ébranlée par les bourrasques de novembre
Danse lugubre d'une agonie longève
Privant les branches de leurs membres

 
Parfois en chute douce, rousse valseuse
Déposée comme une belle en dentelle
Portée par le vent , légère et gracieuse
Mourante, pour une saison nouvelle

 
L'automne s'installe sur la nature somnolente
Les arbres ne sont plus que spectres filiformes
Les buissons dévoilent leurs entrailles accueillantes
L'écureuil s'endort dans un trou du vieil orme

 
Bientôt la pluie balayée par le vent mauvais
Transformera la foret en troncs nus et tristes
Sol recouvert d'un tapis mordoré très épais
Sous mes pas, crisse ce paysage philoneiste

Marie.C

L'automne

Bientôt sonne l' automne
Et ses langueurs monotones
La forêt lentement se meurt
S'habillant de douces couleurs

 
Tel un corps qui se dévêt
Les feuilles s’échouent
Comme des flocons de duvet
Jonchant le sol et la boue

 
Au fil des jours mauvais
Les arbres se dénudent
La nature soudain se taie
Le froid d'hiver en prélude

 
La faune semble évanouie
Dans un monde d 'ailleurs
La flore et le soleil s enfuit
Vers des saisons meilleurs
  marie.c



 
Torpeur d'automne
 
Dans le gris de l'automne
L'été va mourir
Et dans l'aube monotone
La nature s'endormir

 
Au souffle du vent scélérat
Les feuilles jaunies frémiront
Résister en vain dans ce combat
Car en danse macabre tomberont.

 
L'arbre impuissant, pleure son ramage
Dans une morne complainte silencieuse
Dénudée, la forêt revêt l'hivernage
Lente agonie d'une saison  fallacieuse

Erigées comme des glaives vainqueurs
Les branches émaciées,spectraux perchoirs
Donnent asile aux noir corbeaux prédateurs.
Image sinistre, digne d'illustrer les grimoires.

 
Dans les frimas de l'hiver et de la neige
Les coeurs nus sombrent dans la torpeur
Manteau de silence et bouton perce-neige
Prémices du printemps et de sa douceur.
  marie.c




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Mélancolie d'automne


 
L'aube fardée d'un manteau brumeux
S'étire lentement, en cette matinée d'octobre
La nature effacée dans le brouillard silencieux
Offrande d'un monde magique et sobre

 
Les tons mordorés des feuilles agonisantes
Prémices d'une saison qui peu à peu s'installe
Dévoilant comme par magie des toiles étonnantes
Misent en valeur par une rosée blanche hivernale.

 
Bientôt les arbres ne seront plus que spectres
Dessinant dans la pénombre des formes suggestives
L'hiver arrive, et moi spectatrice, derrière les fenêtres
J'admirerais le miracle de cette période végétative.

 
Mélancolie qui pèse sur mon esprit embrumé
La grisaille du dehors imprègne mon âme
Dans la cheminée crépite le bois entravé
Alors que dansent les flammes, grâce d'une fâme.

Marie.C
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