De la maladie de Parkinson Etreinte posthume Aux silences de tes souhaits les plus implorants
Ton visage se fige dans une ultime supplique
Méprisant le temps et ses heures affligeantes
Partir vers un ailleurs où le corps est amnésique
Dans le lointain où ton regard vagabond
Vers quelle merveilleuse contrée t'évades-tu?
Tes pensées survolant cette terre floribonde
T'enveloppe de son voile aux mille vertus
Harmonie subtile des accords muets et lourds
Point n'est besoin de mots, ils seraient inepties
Entretien où se mêlent remords et regret toujours
D'une existence ou communication fut à jamais bannie
Mais aujourd'hui où seuls tes yeux peuvent se confier
Après ses souffrances depuis des mois combattues
Après tant de douleurs en ton âme tuméfiée
La résolution se lit dans un murmure abattu
Comment ne pas comprendre? comment t'en blâmer?
Mon cœur se serre et presque implore la dame noire
J'aimerais soulager cette affliction au risque de pâmer
Vivre en paix aux côtés des anges est pour toi, seul espoir.
Marie
J'avais commencé ce poème un peu avant le décès de papa et c'est après plus de deux ans que j'ai pu le terminer
Papa Dans la solitude de cette chambre
Aux murs las de plaintes et de râles
Perdu dans ce monde d 'ambre
Le temps est une mélodie carcérale
Malgré l'inégalité de ce combat
Tu luttes ,jour après jour, en vain
Contre elle, la victoire est débat
Avec elle, l' avenir est profond ravin
Le Parkinson a fait de toi son jouet
Te diminuant, lentement, patiemment
Sournoise, elle égrène les feuillets
Dans l' ombre, elle tisse le dénouement
Décharné et faible, souvent tu t'égares
Pour toi, l' espace temps n'existe plus
La tristesse installée se lit dans ton regard
Dans cette existence où le bonheur est exclu
Tes larmes sont des déchirements
Le désarroi dessine ton visage
Mon coeur saigne, de ces instants déments
Ta souffrance est mienne, elle est présage
Papa, qui toujours fut symbole d'autorité
Je n'ai jamais su être une confidente
Jouer, parler et rire en toute complicité
Relation, père-fille, somme toute, inexistante
Mais dans ce tourbillon de la vie
Où parler est désormais inutile
Je veux par cette simple poésie
Te dire enfin ' je t'aime ", même futile.
Marie
Ce poème a été écrit pendant la longue agonie de la phase finale de la maladie.
C'est à l'âge de 60 ans qu'a été diagnostiqué cette maladie chez mon père.
Au fil des années, d'autres affections se sont greffées à la maladie de Parkinson, comme hypertension,
affection cardiaque, diabète insulino dépendant, .....pour les principales.
C'est au cours de 18 années, que la dégradation de son corps et de ses facultés le laisse
cloué dans un fauteuil roulant, puis par la suite, constamment dans un lit.
Une affection pulmonaire, avec une température élevée, le fatigue énormément, et l' entraîne
inexorablement vers une fin de vie. L'alitement constant provoque d'énormes lésions cutanés
très douloureuses. Chaque toilette est une torture pour son coprs meurtri et douloureux au toucher.
Cette maladie et ses souffrances, prirent fin le 9 Février 2012.
Voir en ce décès, une délivrance vers un monde sans souffrance,m'aide à accepter cette issue, laissant
un grand vide dans ma vie.
J'ai toujours eu beaucoup de respect pour cet homme droit, qu'était mon père.
Et c'est en hommage à son courage durant toutes ses années avilissantes, que j'ai créé cette espace dédié à
la maladie de Parkinson qui anéanti les personnes dans la
conscience et la lucidité jusqu'au dernier instant. Mon logo
La maladie de Parkinson ou plus communément ' le Parkinson' Les informations proviennent d 'un facicule émis par :
Les Neurologues de l'hopital Beaujon de Clichy
Des Neurologues libéraux de Versaille
Et de Spécialistes en Gériatrie du Groupe Hospitalier Sainte Perine de Paris Lire ma synthèse sur cette maladie Le Parkinson et ses signes